Vous vous intéressez aux enjeux immobiliers et vous souhaitez en faire votre profession ? Le métier de négociateur immobilier est peut-être fait pour vous. Analyse des 15 conseils à prendre en compte si l’on souhaite se lancer en tant que négociateur immobilier.
Le lancement d’une activité professionnelle est, et cela reste une évidence, un projet qui se prépare. L’étude des différents volets d’une activité va alors permettre de réduire les erreurs et donc, in fine, de diminuer le temps nécessaire à l’atteinte de ses objectifs financiers.
Par ailleurs, le secteur immobilier reste un domaine d’activité difficile où les clients (qu’ils soient acheteurs ou vendeurs) peuvent se montrer très exigeants. Les mauvaises impressions initiales sont donc, dans certains cas, difficiles à rattraper. Il existe toutefois des moyens concrets permettant d’éviter de commettre des erreurs préjudiciables pour son activité.
Les négociateurs immobiliers experts ont le point commun d’avoir su bâtir leur carrière sur un ensemble de facteurs de réussite. Tour d’horizon des 15 conseils à intégrer pour réussir son lancement d’activité.
Le premier élément à prendre en compte reste la définition du territoire de prospection. Il est préférable d’être une référence sur un secteur géographique restreint plutôt que de vouloir élargir démesurément sa zone d’activité.
Un négociateur immobilier reste un indépendant. À ce titre, il doit être en mesure d’organiser, lui-même, son travail. Il convient alors de réfléchir à des semaines types (grâce à la méthode AGILE) pour organiser ses missions aux moments adéquats de la journée.
En complément du point précédent, un négociateur immobilier peut adopter certains logiciels (en comptabilité, en gestion commerciale ou en analyse de données) pour faciliter la réalisation de certaines tâches répétitives.
Être indépendant ne signifie pas nécessairement travailler de manière isolée. Il est recommandé de savoir s’entourer, à plus forte raison lorsque l’on débute une activité. La construction de partenariats, la consolidation d’un portefeuille de contacts et la mobilisation de personnes-ressources sont autant d’éléments qui viennent édifier son écosystème professionnel.
Ce point est complémentaire du premier point. Une fois que le territoire de prospection est clairement identifié, il s’agit d’analyser les forces et les faiblesses (grâce à la matrice SWOT) des concurrents directs et indirects de sa propre activité. Ce travail peut permettre de faire émerger des besoins non satisfaits de la clientèle et donc d’être en mesure de proposer une offre plus complète.
La négociation est un point fondamental du travail d’un professionnel de l’immobilier. Il est recommandé de définir, en amont, les stratégies de négociation que l’on souhaite mettre en place.
Se faire connaître est très important lorsque l’on commence une activité. Un négociateur immobilier doit alors déterminer les canaux de communication (site Internet, publicité en ligne, réseaux sociaux…) qu’il souhaite utiliser. Ce travail doit se faire grâce à l’étude des apports potentiels de chaque canal de communication.
En entrepreneuriat, il est nécessaire de bien connaître ses charges fixes, car ce sont celles qui peuvent avoir le plus d’impact sur la trésorerie. En effet, en cas de congé, d’arrêt de travail ou de fermeture administrative (comme dans le cas du Coronavirus), les charges fixes restent dues. Elles concernent, généralement, les dépenses de location, d’assurance, de fiscalité, d’énergie ou les abonnements divers.
En parallèle du point précédent, il est essentiel, pour un négociateur immobilier, de bien définir le niveau de rémunération souhaité. De ce seuil va dépendre le montant des cotisations à payer.
Il existe un certain nombre de dispositifs permettant de :
Un négociateur immobilier peut aller sur aides-entreprises.fr pour consulter les aides disponibles, s’informer des actualités et projets sur BPI France ou connaître ses droits sur le site service-public.fr.
Un négociateur immobilier qui ne saurait pas faire la différence entre un équipement dédié au chauffage et un autre dédié à l’assainissement va faire un mauvais effet auprès de ses prospects. Il est donc nécessaire de s’informer sur les équipements existants ainsi que sur les nouveautés qui arrivent sur le marché.
L’isolation, qu’elle soit thermique ou phonique, est désormais un enjeu essentiel des nouvelles constructions. Il s’agit, également, d’un nouveau besoin mis en avant par les acheteurs. Un négociateur immobilier doit donc disposer d’une culture “technique” portant sur les différentes solutions de performance énergétique (autoconsommation, smart grid, pompes à chaleur, domotique, etc…).
Lors d’une vente, la décoration intérieure est essentielle dans la mesure où elle peut permettre à des acheteurs potentiels de se projeter. Un négociateur immobilier doit avoir la capacité de conseiller ses éventuels clients sur une modification ou une adaptation de la décoration. Il convient alors de s’informer sur les styles bohème, scandinave, contemporain, industriel, etc..
Avant dernier point, et non des moindres, le choix du statut juridique. Ce choix est important dans la mesure où il va conditionner un ensemble d’éléments fiscaux et réglementaires. Certains négociateurs immobiliers décident d’être totalement indépendants, d’autres optent pour des formes plus sécurisantes (notamment avec le portage salarial).
On ne s’impose pas négociateur immobilier expert en quelques semaines. Il est alors indispensable de prendre le temps de travailler sa clientèle ainsi que son territoire. La patience est l’une des qualités indispensables qu’un entrepreneur doit avoir.
