Espace adhérent 01 43 80 51 71
Crédit immobilier

En ce début d’année 2021, les taux d’intérêt des crédits immobiliers tombent à des seuils historiques. Mais ce phénomène entraine mécaniquement une hausse du poids de l’assurance emprunteur sur le coût total du financement. Pour réaliser des économies, faire jouer la concurrence sur cette indispensable couverture est le meilleur levier à activer.

Des taux historiquement bas qui font grimper la part de l’assurance emprunteur

Emprunter pour faire l’acquisition d’un logement n’a jamais été aussi bon marché puisque les taux sont même inférieurs à leur niveau record de décembre 2019.
D’après les courtiers, un prêt sur 25 ans se négocie à 1,28 % en moyenne, contre 1,02 % sur 20 ans. Ceux qui choisissent une maturité plus courte, à 15 ans, peuvent décrocher un taux nominal de 0,82 %. Les porteurs des dossiers les plus solides peuvent même s’endetter à 0,7 %.
Toutefois, le TAEG du crédit comprend d’autres éléments : les frais de dossier et de mise en place d’une garantie (hypothèque, caution), éventuellement la rémunération du courtier, et surtout l’assurance. Celle-ci garantit le remboursement de la banque en cas de problèmes de santé ou de baisse de revenus affectant le souscripteur, car l’assureur prend les mensualités en charge à sa place.
Mais la prime peut être particulièrement élevée, en fonction de l’âge, du métier, des activités extraprofessionnelles et de l’état de santé de l’assuré. Dans de nombreux cas, cette cotisation représente jusqu’à 50 % de la note globale pour des emprunteurs aux profils divers comme les seniors, les personnes souffrant de maladies graves ou de longue durée, ceux qui pratiquent des sports extrêmes…

Les solutions pour réduire le coût de l’assurance de crédit

Pour se simplifier la vie, les acheteurs optent la plupart du temps pour l’assurance que leur propose la banque prêteuse. Pourtant, ces contrats ne sont pas toujours avantageux, car ils reposent sur la mutualisation des risques et affichent ainsi des garanties et des tarifs uniformisés pour tous les adhérents.
En se tournant vers un assureur tiers, la majorité des emprunteurs obtient une offre sur mesure, aussi bien en termes de niveau de protection que de prix.
C’est d’ailleurs pour leur donner cette liberté de choix que la loi Lagarde a été adoptée en 2010. Depuis cette date, ils peuvent souscrire une assurance autre que celle de la banque, à condition que le niveau de garanties soit au moins équivalent.

Avec la loi Hamon de 2015, la résiliation et la substitution du contrat sont autorisées pendant les 12 mois consécutifs à la date de signature du prêt. Et depuis 2018 et l’entrée en vigueur de l’amendement Bourquin, le changement d’assurance peut se faire chaque année à la date d’anniversaire du contrat.
Grâce à une comparaison minutieuse des offres externes à la banque, la majorité des emprunteurs peuvent réduire la dépense de 12  500 à 22 000 euros sur un capital d’environ 200 000 euros remboursable sur 20 ans.
Il reste que les clients n’osent pas toujours se lancer, sans compter que certaines banques ne jouent pas le jeu. En 2020, elles accaparaient encore 85 % d’un marché évalué à 6 milliards d’euros.


Toutes les actualités