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Quelle tendance pour l'immobilier en 2022 ?

Le secteur de l’immobilier est soumis à de profondes mutations. Ces changements impactent tout autant les logements neufs et les logements anciens. Vous êtes un professionnel de l’immobilier et souhaitez connaître les chiffres, les réalités et les tendances de ce marché pour l’année 2022 ? Notre article vous présente les points à intégrer dans sa réflexion.

2022 : une année charnière ?

La crise sanitaire a constitué un choc qui s’est répercuté sur le monde de l’immobilier. Le confinement a poussé de nombreux ménages à s’interroger sur leur logement. Ce dernier était perçu, bien souvent, comme trop petit pour leurs usages. Par ailleurs, le déploiement des accès à Internet a facilité le télétravail dans des territoires ruraux. Ainsi, le souhait de partir des grandes métropoles est devenu réel.

Ainsi, en 2020, une combinaison de facteurs s’est agrégée. Les biens immobiliers des grandes métropoles ont conservé leurs prix élevés. Leurs ventes assurent, par ce moyen, de pouvoir retrouver un bien plus grand et plus confortable en dehors de ces grandes métropoles. Ainsi, les projets de déménagement des familles qui le souhaitent devenaient possibles et accessibles.

Néanmoins, le confinement n’est pas devenu un mode de vie durable. Les restrictions ont été peu à peu levées et la vie normale est revenue. Dès lors, de nombreux ménages se sont interrogés sur leur projet de déménagement. L’année 2021 montre, par ses résultats, des indications intéressantes qu’il est nécessaire d’analyser. 2022 représente donc une année charnière où les professionnels de l’immobilier cherchent à identifier la direction de fond des nouveaux besoins de leur clientèle.

2021 : les chiffres à retenir

L’année 2021 est la continuité directe de 2020 avec une crise sanitaire persistante et des besoins nouveaux. Tour d’horizon des chiffres à retenir pour cette année.

Logements anciens : l’évolution du nombre de transactions

La France connaît une hausse presque continue du nombre de transactions annuelles en matière de logements anciens. Ainsi, entre les années 2000 et 2008, la France comptait environ 800 000 transactions annuelles. Ce chiffre a connu une baisse avec la crise financière de 2009 puis sous l’effet de décisions peu favorables entre 2012 et 2014.

Depuis 2014, le secteur connaît une hausse régulière du volume des ventes en matière de logements anciens. Désormais, ce sont plus du million de transactions que les professionnels de l’immobilier constatent chaque année depuis 2019. Les chiffres sont évocateurs avec, respectivement pour 2020 et 2021, 1,15 million et 1,2 million de transactions.

Les prix de l’immobilier

Les prix de l’immobilier, selon l’INSEE, connaissent actuellement une forte augmentation. Cette situation traduit un contexte dynamique avec de nombreux projets d’acquisition. Toutefois, la demande n’est pas toujours au rendez-vous, expliquant une augmentation des prix.

Ainsi, sur l’année 2021, les prix des biens immobiliers ont connu une augmentation de +7 %. Cette hausse est de +40 % depuis 2016. Toutefois, la nouveauté réside dans la différence entre les métropoles et les villes moyennes.

Ainsi, la hausse des prix est réelle et importante dans les villes moyennes. Ces dernières sont vues comme des aires urbaines intermédiaires idéales pour s’installer. Dans les grandes métropoles, l’INSEE note plutôt une stagnation des prix sur ces dernières années.

Les taux de crédit immobilier

Les taux des crédits immobiliers sont désormais inférieurs à 1,5 % en 2021. Il convient de souligner que ces taux se situaient plutôt aux alentours de 5 % au début de la décennie 2000. Les taux ont connu une baisse structurelle depuis 2001.

Les apports

Même si les taux pour les crédits immobiliers baissent, le montant total emprunté tend à augmenter. Ainsi, les acquéreurs doivent prévoir un budget plus important. Cette situation a une double conséquence :

  • les mensualités sont plus importantes, nécessitant d’avoir des revenus mensuels suffisants pour absorber ces sommes ;
  • le niveau d’apport exigé par les organismes bancaires augmente et se situe parfois à des seuils infranchissables.

Ainsi, en 2021, le montant moyen des apports a connu une augmentation comprise entre 5 et 10 %. Ce chiffre peut aussi être la conséquence des plus-values réalisées sur la vente de biens dans les grandes métropoles.

Immobilier : les tendances pour 2022

L’analyse des chiffres de 2021 et du contexte général permettent de réaliser des projections pour 2022. Plusieurs tendances sont particulièrement notables.

Le niveau des ventes

L’année 2022 devrait se situer sur un étiage similaire aux années précédentes. Ainsi, selon les estimations, le volume des transactions devrait s’établir au-delà du million. Toutefois, ce sont les biens proposant un espace volumineux et un jardin qui figurent parmi les premiers choix. Le cadre de vie général a également son importance.

Certains spécialistes de l’immobilier soulignent que ces biens commencent à se raréfier. Il est alors probable que le volume de ventes sur ce type de biens risque de diminuer. En parallèle, les prix de l’immobilier risquent de continuer leur progression en 2022.

Le taux des crédits immobiliers

Cet indicateur est très suivi puisqu’il conditionne de nombreux projets d’acquisitions immobilières. Les chiffres demeurent, ici également, favorables aux transactions immobilières. Les taux devraient s’établir, en moyenne, aux alentours de 1%. Il convient de noter que les taux sont passés sous la barre des 2 % depuis l’année 2016. Néanmoins, une hausse des taux n’est pas une hypothèse à exclure.

Les conditions d’octroi des crédits immobiliers

Certaines conditions en matière de crédits immobiliers évoluent en 2022. Ainsi, désormais, un crédit immobilier ne peut pas s’établir sur une durée supérieure à 25 ans. En parallèle, les mensualités peuvent représenter jusqu’à 35 % des revenus d’un ménage, contre 33 % auparavant. Ces mesures vont éviter le surendettement et, peut-être, limiter certains projets d’acquisition.

Entreprendre dans l’immobilier avec le portage salarial

Le secteur de l’immobilier évolue fortement et les professionnels doivent intégrer un certain nombre de paramètres pour comprendre leur marché. Dans ce contexte, le travail d’analyse et d’étude d’un marché représente une part importante du quotidien. La prospection et les visites complètent un agenda souvent chargé.

Dans ce contexte, les professionnels de l’immobilier peuvent voir les contraintes administratives comme une réelle perte de temps. De plus en plus de négociateurs immobiliers optent pour le portage salarial. Ce type de contrat permet d’alléger son emploi du temps en déléguant les missions comptables et fiscales à une entreprise de portage salarial.

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