Le monde de l’immobilier évoque régulièrement la question des quartiers prioritaires de la ville. Toutefois, cette question reste mal connue du grand public et de certains professionnels de l’immobilier. Vous êtes négociateur immobilier et souhaitez en connaître davantage sur la question des quartiers prioritaires ? Notre article vous détaille les points-clés à retenir et à prendre en compte dans son activité professionnelle.
Les quartiers prioritaires de la ville ont une définition assez précise de la part des pouvoirs publics. Ainsi, le terme “prioritaire” signifie que les acteurs ministériels vont intervenir en priorité sur ces territoires. Cette démarche s’inscrit dans une volonté de cohésion territoriale. Il s’agit d’éviter que certaines communes se sentent mises à l’écart, créant une fracture.
Depuis janvier 2020, la liste des quartiers prioritaires est conçue par l’Agence Nationale de la Cohésion des Territoires (ANCT). La liste des différents quartiers prioritaires de la ville peut se retrouver dans le décret n°2014-1750 du 30 décembre 2014.
La définition d’un quartier prioritaire de la ville s’évalue en fonction du revenu moyen par habitant. En effet, le but de cette politique est de corriger des inégalités économiques présentes sur un territoire. Il convient également d’ajouter qu’un quartier doit regrouper un certain nombre d’habitants pour être éligible. En effet, les très petites communes sont relativement peu représentatives en termes de revenus moyens par habitant.
Les quartiers prioritaires de la ville se traduisent par des spécificités notables vis-à-vis d’autres territoires en France. Ainsi, les statistiques font état de quartiers où la part des moins de 25 ans est supérieure à d’autres villes et territoires de France. Par ailleurs, le chômage y est plus élevé, tout comme le nombre de familles monoparentales.
Les problématiques y sont nombreuses même si le maillage associatif va permettre d’assurer un grand nombre de services à destination de la population.
Depuis 2014, le gouvernement français intègre 1 500 quartiers dans son programme sur la politique de la ville. Ces 1 500 quartiers sont présents dans 700 communes. Une commune peut avoir, en effet, plusieurs quartiers éligibles au dispositif des “quartiers prioritaires”. C’est notamment le cas des grandes aires urbaines et des métropoles.
Le programme des quartiers prioritaires de la ville a donc été recentré en 2014. En effet, avant 2014, il y avait 2 500 quartiers (sur un total de 900 communes) qui bénéficiaient d’actions d’intervention. Le recentrage permet de concentrer les efforts et d’éviter les dispersions des fonds publics. L’action va être davantage ciblée, ce qui va permettre d’observer des résultats plus rapides et efficaces.
Au total, les quartiers prioritaires de la ville totalisent un ensemble de 5,4 millions de Français, soit un peu plus de 8 % de la population totale.
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, les quartiers prioritaires de la ville ne se situent pas exclusivement dans les grandes métropoles. Ces dernières concentrent, évidemment, de nombreux quartiers prioritaires. Toutefois, ce ne sont pas les seuls territoires où les inégalités économiques peuvent être prononcées.
Ainsi, les villes moyennes concentrent un tiers des quartiers prioritaires, soit près de 500 quartiers pris en charge par la politique de la ville. Il convient de souligner qu’une ville moyenne a une population comprise entre 20 000 et 100 000 habitants. Toutefois, dans les villes moyennes, certains quartiers prioritaires peuvent avoir moins d’un millier d’habitants. Il va s’agir de zones d’intervention beaucoup plus réduites.
Ainsi, les quartiers prioritaires sont présents sur l’ensemble du territoire français. La réponse à ces enjeux est donc fondamentale en matière de logement, de cohésion territoriale et même d’aménagement du territoire.
En janvier 2021, le Ministère de la Cohésion des Territoires a annoncé une enveloppe d’1,1 milliard d’euros à destination des quartiers prioritaires. Cette enveloppe doit permettre de financer plusieurs catégories de projets, parmi lesquels :
Il convient de souligner que cette enveloppe d’1,1 milliard d’euros a été complétée par d’autres annonces de financements et de soutiens. Ainsi, cette première enveloppe s’inscrit uniquement dans le Plan de Relance du gouvernement. Une autre enveloppe, de 2,3 milliards d’euros, a également été annoncée pour aider les quartiers prioritaires de la ville. Ce montant va permettre de financer des projets en lien avec l’éducation, l’emploi, le logement ou l’insertion.
En matière de logement, le gouvernement va accentuer les efforts en matière de renouvellement urbain. Ainsi, ce sont plusieurs dizaines de milliers de logements qui vont être pris en charge afin de traiter toutes les formes de dégradations. Ce renouvellement urbain participe à la dynamisation d’un territoire et rejaillit positivement sur l’ensemble des acteurs concernés.
Le secteur de l’immobilier offre une variété de métiers différents ainsi que des possibilités d’évolution de carrière rapides. Toutefois, se lancer dans l’immobilier peut s’avérer complexe par rapport aux différentes tâches administratives à accomplir.
Dans ce contexte, de nombreux professionnels de l’immobilier recherchent des solutions permettant de leur alléger les contraintes administratives en lien avec leur activité. Le contrat de portage salarial fait office de meilleure solution. En effet, en échange d’honoraires prélevés sur le chiffre d’affaires, une société de portage salarial s’occupe de toutes les formalités et de l’ensemble des démarches légales.
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