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Nombreux sont ceux qui pourraient être tentés par les excès en tout genre cet été après de longs mois passés en confinement. Les Français qui projettent d’investir dans l’immobilier en septembre 2021 sont toutefois tenus de maîtriser leurs dépenses. En effet, leurs comportements pourraient leur coûter cher au moment de demander le crédit immobilier.

Le taux d’emprunt est actuellement au plus bas. Une situation qui pourrait donner de solides arguments commerciaux au négociateur immobilier face à ses potentiels clients. D’ailleurs, elle ne risquerait pas de changer d’ici peu. Des professionnels travaillant dans le courtage de prêt immobilier soutiennent que le taux va se stabiliser dans les mois à venir. Le contexte serait ainsi propice pour s’endetter. Les experts encouragent ainsi l’emprunt plutôt que le remboursement des prêts contractés pendant la crise sanitaire. À condition que la situation de l’emprunteur le permet.

Vigilance serait toutefois de mise pendant les vacances d’été. Les banques pourraient en effet sanctionner les comportements excessifs.

Profiter des vacances et reporter ses projets

Les établissements bancaires consultent généralement les relevés du client avant l’octroi d’un prêt immobilier. Ils peuvent remonter jusqu’aux trois derniers mois qui précèdent la demande. Autrement dit, il faut ceux du mois de juin, juillet et août pour un prêt réalisé en septembre.

Les dépenses effectuées au cours de ces trois mois seront ainsi mises en avant dans ces documents. Raison pour laquelle les professionnels du secteur prêt immobilier mettent en garde les potentiels investisseurs. En effet, les dépenses excessives ou un compte à découvert pourraient être mal vus par les banques.

Par ailleurs, elles n’hésiteraient pas à demander une analyse médicale si le montant du crédit est important. Les problèmes de santé issus des attitudes non-contrôlées pendant l’été pourraient ainsi se révéler. Ils pourront faire naître une certaine méfiance chez les établissements de crédit et augmenter le coût de l’assurance.

Ainsi, la banque pourrait accorder le prêt, mais durcir les conditions. L’emprunteur pourrait pour sa part se trouver dans l’obligation de remettre son projet immobilier à plus tard.

Pourtant, l’opportunité existe bien selon les experts du secteur prêt immobilier L’Observatoire Crédit Logement/CSA fait état d’un taux moyen de 1,06 % au deuxième trimestre de 2021, toutes durées confondues.

Pour ses clients, une plateforme spécialisée dans le courtage en immobilier a obtenu en juillet 2021 un taux de :

  • 0,50 % pour un prêt d’une durée de 10 ans ;
  • 0,68 % pour un crédit remboursable sur 15 ans ;
  • 0,86 % pour 20 ans ;
  • 1,09 % pour 25 ans.

Rembourser ses crédits avec les épargnes réalisées pendant la crise sanitaire

Les banques ont publié les barèmes pour les meilleurs profils d’emprunteurs pour le mois d’août. Ils restent identiques à ceux du mois précédent, avec un taux de :

  • 0,33 % pour un crédit de 10 ans ;
  • 0,48 % pour une durée de 15 ans ;
  • 0,63 % pour 20 ans ;
  • 0,88 % pour 25 ans

En parallèle, la Banque de France a révélé le montant des épargnes réalisées en 2020. Elles s’élèvent à 165 milliards d’euros au total. Cette somme s’expliquerait par la pandémie et les mesures sanitaires qui en découlent. Elles auraient entrainé une baisse significative de la consommation. Environ 8 Français sur 10 auraient ainsi réussi à mettre de l’argent de côté. Le montant étant de 276 euros par mois.

Entre rembourser un crédit immobilier, épargner, demander un crédit pour la rentrée ou profiter des vacances, il appartient aux Français d’en décider.

Il convient toutefois de souligner que les emprunteurs ne peuvent pas dépasser un taux d’endettement de 35 %. Cela inclut l’assurance du prêt, pour laquelle les banques sont parfois exigeantes. En cas de remboursement anticipé, il faut également prévoir le versement d’une indemnité. Elle représente :

  • 3 % du capital restant dû ;
  • Ou l’équivalent de 6 mois d’intérêt. La banque appliquera à ce montant le taux moyen du capital qui fait l’objet du remboursement anticipé.

Elle retiendra la somme la plus faible entre ces deux méthodes de calcul. Enfin, certains établissements imposent un minimum à respecter en cas de remboursement anticipé. Il arrive que l’emprunteur soit contraint de verser au moins 10 % du capital restant dû.


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