Le marché immobilier est bouleversé par les nouvelles mesures contre les passoires thermiques, ainsi de nombreux logements se retrouvent impropres à la location. Une situation qui change les aspirations des investisseurs et provoque des changements sur le marché.
Depuis plusieurs années, la question de l’efficacité énergétique des bâtiments est devenue un sujet de plus en plus important, surtout à cause de la croissance de la prise de conscience en matière de protection de l’environnement et de la réduction des émissions de gaz à effet de serre. C’est pourquoi le gouvernement a décidé d’interdire la location des logements classés G+, considérés comme des passoires thermiques. Cette interdiction se réfère aux bâtiments qui ont une mauvaise performance énergétique et qui consomment donc beaucoup plus d’énergie pour le chauffage, le refroidissement et l’éclairage que ce qui est considéré comme raisonnable. De plus, le critère de passoire thermique est amené à de plus en plus de biens avec une interdiction de la location qui sera étendue aux logements classés G en 2025, aux F en 2028 et aux logements classés E en 2034.
Cette interdiction a eu un impact significatif sur le marché de l’immobilier ancien, car elle a entraîné une augmentation de la demande pour des bâtiments plus écologiques et plus économiques en énergie. Cela a entraîné une augmentation des prix pour les bâtiments bien isolés et équipés de technologies écoénergétiques, tandis que les prix des bâtiments non écologiques et peu performants ont diminué. Les propriétaires de bâtiments en mauvais état ont été obligés de les rénover énergétiquement pour pouvoir les louer, ce qui a entraîné une augmentation des coûts pour eux. Cependant, l’interdiction de la location de passoires thermiques a également eu un impact positif sur l’emploi dans le secteur de la construction, car il y a eu une forte demande pour des travailleurs qualifiés dans les domaines de l’isolation, de la rénovation énergétique et de l’installation de technologies écoénergétiques. Cela a également stimulé l’innovation dans le secteur de la construction, car les entreprises cherchent à développer de nouvelles technologies pour répondre à la demande de bâtiments plus économiques en énergie.
L’interdiction de la location des passoires thermiques aura sans aucun doute un impact sur les prix de l’immobilier. D’une part, cela signifie que les propriétaires de passoires thermiques devront investir dans des travaux d’amélioration de l’efficacité énergétique pour pouvoir continuer à les louer. Cela aura un coût considérable pour eux, ce qui peut entraîner une augmentation des prix de location. D’autre part, l’offre de logements ne correspondant plus aux normes imposées se réduira, ce qui peut entraîner une augmentation de la demande pour les logements plus éco-responsables. Cela peut entraîner une hausse des prix de l’immobilier neuf et récent. Par conséquent, il est possible que les conséquences de l’interdiction de la location des passoires thermiques soient positives pour les propriétaires de logements éco-responsables, mais négatives pour ceux qui possèdent des passoires thermiques et n’ont pas les moyens d’effectuer les travaux nécessaires.
En somme, il est plus important de ne pas négliger l’efficacité énergétique d’un bien, surtout lors d’un investissement à visée locative. Le rôle des professionnels de l’immobilier est donc essentiel : ils doivent informer et conseiller leurs clients sur les performances énergétiques des biens qu’ils ont à la vente, et ainsi leur fournir un service qualitatif et rentable.
