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Les chiffres publiés récemment par l’Observatoire Crédit Logement/CSA confirment le maintien d’un taux bas dans l’Hexagone. La moyenne serait de 1,05 % en juillet 2021. Pour autant, les crédits proposés sont loin d’être accessibles à tous les ménages français. D’ailleurs, les professionnels du secteur soulignent une hausse de l’apport personnel et du revenu des emprunteurs.

Le rapport de l’Observatoire Crédit Logement/CSA a été rendu public le 2 août 2021. Il s’intéresse à l’évolution du taux des prêts immobiliers dans l’Hexagone. Les chiffres avancés montrent une fois encore une régression. Face à la crise sanitaire, les banques encourageraient les emprunts chez les particuliers.

Cependant, serait-il pour autant facile de réaliser ses projets de devenir propriétaires ? En effet, les offres de logement manquent en France. Les conditions d’accès au prêt immobilier peuvent aussi constituer un obstacle. Pour les travailleurs indépendants, la situation face à l’emploi peut faire entrave à l’octroi du crédit. C’est dans ce cadre que le portage salarial immobilier devient intéressant.

Un apport de 12 % en moyenne

Le portage salarial permet aux professionnels de l’immobilier de sécuriser leur activité. Ils auront en effet un contrat de travail et le statut de salarié. L’entreprise de portage peut en outre proposer une rémunération fixe versée tous les mois.

Ce mode de travail présente deux avantages. Le professionnel disposera d’un revenu régulier pour assumer les mensualités de son crédit. Sa situation sera perçue positivement par les banques. D’ailleurs, il sera plus facile de calculer ses capacités d’emprunt.

Un apport personnel et une situation financière stable donnent accès à des conditions plus avantageuses. Ils sont d’autant plus utiles dans un contexte où les professionnels du secteur dénotent une hausse de la somme exigée. Le taux aurait augmenté de plus de 20 % par rapport à celui de décembre 2019.

En parallèle, un changement dans le profil des emprunteurs a été constaté en un an. Ils auraient un revenu supérieur de 3 %. L’apport personnel serait en outre de 12 % en moyenne.

Ces exigences peuvent réduire le nombre d’emprunteurs éligibles aux crédits immobiliers. L’Observatoire Crédit Logement/CSA indique déjà une baisse des crédits octroyés en juillet 2021. Une chute qui fait suite à un dynamisme depuis plusieurs mois.

Cela dit, ceux qui peuvent y accéder ne sont pas pour autant assurés de trouver le logement souhaité. L’activité des acteurs immobiliers a en effet été ralentie par la crise sanitaire en France. Les chiffres font état de 95 000 nouvelles constructions lancées au deuxième trimestre de 2021. 112 600 permis auraient été validés à la même période pour des travaux à venir.

La durée d’endettement progresse

Bien que la situation s’améliore, les professionnels et les autorités continuent de s’inquiéter. Certains éléments pourraient selon eux contribuer à freiner les travaux. Ils soulignent notamment la réticence des élus locaux à favoriser les nouvelles constructions.

Tout ceci dans un contexte où le taux d’emprunt est à son niveau le plus bas. L’Observatoire Crédit Logement/CSA rapporte un taux moyen de 1,05 % en juillet 2021. Il n’aurait cessé de baisser depuis janvier 2021, toutes durées confondues. À titre de comparaison, la moyenne était de 1,07 % en juin 2021.

Dans le détail, le taux moyen en juillet 2021 était de :

  • 0,87 % pour un prêt sur 15 ans ;
  • 0,98 % pour une durée de 20 ans ;
  • 1,18 % pour un remboursement en 25 ans.

Cette baisse s’expliquerait par la volonté des banques à encourager les crédits particuliers. Et ce, bien que les risques de défaut aient augmenté pour une partie des emprunteurs. La France fait également face à une inflation. Le taux étant de 1,2 % en un an selon les chiffres provisoires avancés par l’Insee contre 1,5 % en juin 2021.

La durée d’endettement tend, quant à elle, à augmenter d’après l’Observatoire Crédit Logement/CSA. Cette hausse a été constatée depuis le début de l’été 2020. Elle permettrait de limiter l’impact de l’évolution du coût des logements.

La durée moyenne des crédits était d’environ 19 ans et demi (236 mois) fin juillet 2021. Elle aurait progressé de 7 mois depuis décembre 2020.


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